Le Journal Extime de KQ

 


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jeudi 31 mai 2007

Starfuckers Incorporated

La boîte à cons a encore frappé. La meilleure des séries du moment HEROES, va être en effet et mille fois hélas diffusée sur TF1. Ce fait me navre, d'autant plus qu'il va sans doute signifier coupe sombres, coupures publicitaires d'espace disponible à rallonge, remaniements et j'en passe, mais surtout qu'il va signifier, et là c'est officiel, deux boulettes lamentables.
Tout d'abord des voix françaises pourries, où Peter, sous prétexte de sensibilité, devient plat et gnan gnan, Ando, sous prétexte de nationalité japonaise, parle comme une caricature guignolesque ("doubi, d'ai gané, deduis plein hau das !"), et Mohinder (MIAM), sous prétexte de nationalité indienne à l'accent très marqué, est affublé d'une voix de bourgeois maniéré, caricature post-coloniale victorienne.
Mais surtout, surtout... Le générique ! Nous passons en effet d'un générique sobre, court et mignon comme tout : à une bouse aussi hallucinante qu'hallucinée, où Kyo croise Evanescence et Tokio Hotel dans leurs plus mauvais jours : (mais qu'est-ce que c'est que cette matière ?).
Il nous avaient fait le coup du rap à deux centimes le quintal dans une certaine série fort médiocre au demeurant, où un bellâtre n'avait pas le temps car son esprit glissait ailleurs, voilà qu'il continuent à pré-établir une cible consommatrice de sms et de nouveautés éphémères en visant les pyjamettes et autres boutonneux asociaux des fond de cours de récré qui veulent devenir quelqu'un, le héros d'un autre du jour au lendemain.
Belle promotion affligeante pour une série intelligente et passionnante qui se voit vendue bradée par les marchands de bonheur sécuritaire comme une suite d'images ingérables/jetables pour adolescents qui ont mal à la vie.
Je suis atterrée.

Cela dit, regardez-là vite, cette série... mais en version originale.
Post Scriptum : désolée, Panda, pour le réveil violent, mais il fallait que tu saches.

lundi 28 mai 2007

Indomptable

Jusqu'à fin avril, j'avais deux emplois, l'avantage du mi-temps forcé d'un côté m'ayant forcé à compléter d'un autre côté.
Et voilà que mon premier contrat prenant fin, je n'ai pas été renouvelée. Passées les cinq minutes d'angoisse bassement pécuniaire, j'avoue malgré tout être satisfaite, voire même plutôt pas peu fière, de la raison qui a motivé la séparation contractuelle.
En substance, on me reproche d'être trop froide, trop distante dès qu'il s'agit de travail. Faudrait-il que la prochaine fois, je tape dans le dos de tout le monde, je cire des pompes et me montre plus que laxiste et ainsi contraire à toute fiabilité professionnelle ? Cela n'a jamais été mon style, et de fait, je n'aurais pu m'y résoudre. Déjà qu'être polie et courtoise avec des fils/filles de bourgeois nouveaux riches qui se prennent pour des cerveaux sous prétexte qu'ils ont la marque des lunettes de ski en février et des vases en terre cuite marocaine à exhiber en septembre me demandait déjà un bel effort, déjà qu'être professionnelle et bosseuse face à des personnes d'intelligence relative pour qui le travail ne sert à rien, puisqu'ils ont de l'argent et qu'ils sont blancs, ce qui les place selon leurs propres dires d'autorité au-dessus du commun des mortels qui ne gagne pas 4000 € à 5000 € par mois (ben quoi, c'est à peine au-dessus du smic, non ?) me demandait un sacrifice éthique et moral, vite compensé par le fait que j'aime travailler et ne le fait pas trop mal et que pas mal de mes ex-collègues étaient et sont certainement toujours bien sympathiques. C'est déjà cela !
Non, finalement, rétrospectivement, qu'ils m'aient écarté pour n'avoir pas courbé l'échine et m'être montré tout sauf familière et hypocritement copine avec ce qui correspond de quand même bien près à ma définition du/de la sombre connard/sse, cela fait bien plaisir.

dimanche 20 mai 2007

Imitation of Life

Le mainate de mes beaux-parents, qui ne répond jamais au doux nom d'Ugolin, est un peu le Didier Gustin de l'animalerie : il imite à la perfection, avec beaucoup de talent et d'implication, mais personne n'a encore réussi à déterminer quoi.

mardi 15 mai 2007

La Dernière Séance

Demain débute le Festival L'Oréal de Cannes, et peut-être que cette année, ils y parleront même de cinéma.

dimanche 13 mai 2007

Visionary Dream

Bon, elle n'a pas gagné, mais Sopho Khalvashi est mon coup de coeur de cette année, découverte pas plus tard que cette semaine lors de la grand messe du kitch l'Eurovision. Elle y représentait la Géorgie. Et elle me plait.

Et sinon, regret face au décevant résultat des très bons Fatals Picards. Saleté de bloc de l'Est... Peut-être qu'ils auraient eu plus de chance avec cet hymne à l'un de nos monuments culturels :

lundi 7 mai 2007

Sunday Bloody Sunday

La France d'après, c'est un peu comme une grande course en sac de cinq ans.

jeudi 3 mai 2007

True

J'ai un nouveau "surnom" au boulot. Un qualificatif que l'on me sert souvent, de part et d'autre.
Je serais donc une... vraie.
Évidemment, l'interrogation demeure : une vraie quoi ? Bon, on ne s'emballe pas, je ne meurs peut-être pas tant que cela d'avoir une réponse !
Mais bon, voilà, la vérité éclate au grand jour, je suis une vraie.

mercredi 2 mai 2007

John's Gay

Une jeune femme métisse est agressée à cause de son appartenance à la religion juive. C'est ignoble et stupide. D'ores et déjà, la justice et l'opinion publique réclament la plus grande sévérité, insistant sur la "circonstance aggravante" de discrimination.
Pendant ce temps-là, les assassins de Jean-Pierre Humblot ont été condamnés à cinq ans de prison, dont trois avec sursis. On ne parle plus d'agression, on parle de meurtre, voire d'assassinat. Ils iront en prison pour deux ans. La circonstance, pourtant légalement aggravante, a apparemment bien peu été retenue. En même temps, il ne s'agit que d'homosexualité, apparemment, c'est moins grave.
Bienvenue dans un monde libre. Libre d'être religieux, tant que l'on couche avec une personne du sexe opposé.

Money for Nothing

Magie de la télévision : plus un jeu réclame de l'intelligence et/ou de la culture, plus les gains sont faibles.
Qui s'étonne encore que la bêtise et l'appartenance stricte et aveugle au troupeau des boeufs soit favorisée ? Qui s'étonne encore que la télévision soit la nouvelle façon, plus douce et plus chargée en vaseline, de garder les gens calmes, stupides, obéissants et fiers de l'être ?