Le Journal Extime de KQ

 


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POMPON

my pet!

HIRO

my pet!

mercredi 29 août 2007

Psycho Nightmare

Flash Info : les données du billet précédent sont toujours d'actualité, chaque jour qui passe est bon signe, chaque jour qui arrive comporte son lot d'incertitude. On nous a noyés de chiffres et de pourcentages hier, ce qui sonne toujours un peu creux mais nous a permis de comprendre que les possibilités d'aboutir sont extrêmement minces, mais toujours plus importantes que si l'on décide de tout arrêter tout de suite. Ce qui nous a été proposé. Cela ne me choque pas, bien au contraire : nous sommes Alkayl et moi farouchement opposés à toute forme d'acharnement thérapeutique et avons décidé de tenter l'aventure, au risque de se casser la figure assez lourdement, à la seule condition que ce soit toujours envisageable, humain, raisonnable et décent. Chaque semaine, inspection hospitalière, chaque jour, suspense, nous aviserons en temps réel sans nous faire d'illusion, pour être honnêtes.
Merci pour ce que j'ai pu lire ou entendre, car en plus de recevoir des soutiens nous en avons reçu de personnes saines et agréables, en évitant d'avoir en plus à lire ou entendre des inepties ou des lourdeurs dont nous nous passons volontiers. Car on en a tous connus, des personnes qui vous soutiennent en dilettante ou avec une telle maladresse qu'à part les couler dans du béton, aucune sortie de secours ne paraissait possible. Nous avons au moins superbement échappé à cela.
Je crois que ce qui m'étonne le plus, c'est de poursuivre quelque chose de tellement irréel qu'à part de rares moments de fatigue extrême, nous nous sentons très bien, très calmes.

samedi 25 août 2007

Welcome to my Nightmare

Je vais me retrouver dans l'obligation de mettre ce journal entre parenthèses, ou dans le meilleur des cas de revenir de manière sporadique.
Les choses du côté de Junior ne se présentent pas bien, et chaque jour est comme lancer une pièce maudite en l'air, en regardant de quel côté elle tombe. Et quand bien même elle tombe du bon côté, il ne reste plus qu'à attendre le jour suivant pour la relancer. Et plus longtemps nous aurons la pièce en main, meilleur signe ce sera. Elle est belle l'ironie.
De constat médical de la part de la femme médecine que je remercie encore : "C'est pas de chance, cela fait juste chier." Alors on attend.
Si vous voulez nous souhaiter bonne chance, souhaitez-nous surtout que je puisse tenir jusqu'en novembre. Et portez-vous bien.

mercredi 22 août 2007

Lucky Star

Décidément, me voilà dans une période faste... Outre mon achat de Quotidien Survival, j'ai reçu quelques cadeaux de toute beauté, alors comme ici, c'est mon Journal Extime à moi-même, je les étale.
Ma soeur Berry m'a offert un sac kaki de toute beauté arborant une image toute pailletée des...

Oui, oui, des Village People ! Avec des badges rouges et noirs pour épingler dessus, des badges qui jettent mes slogans personnels : You will hate my music et You can never wear too much black.
Et Ryan a lui aussi trouvé comment faire plaisir à mon côté "breloque girl" en allant chez la talentueuse Hanie pour y dégoter des boucles d'oreilles sur lesquelles je louchais :

Merci les gens ! Mode pétasse customisée pour la rentrée activée. Ils vont être contents, au travail... (En même temps... ils ont l'habitude au travail)

mardi 21 août 2007

Femme Fatale

Débat court mais intéressant avec l'une de mes très nombreuses (deux) soeurs. Pour elle, Mulan est une héroïne de féminisme, une femme libre, voire même une femme Libre, avec un grand "L". Pour moi non, car si être une femme libre signifie pour Mulan se travestir en homme pour pouvoir être libre de ses mouvements parce qu'elle n'est plus perçue comme une femme, cela signifie bien que Mulan n'est pas libre, elle est une annihilation de sa condition de femme, une sous-personne forcée à mentir dans un contexte somme toute peu favorable aux femmes. Pour ma part, donc, être libre, enfin, pour reprendre la terminologie adéquate, être Libre, c'est pouvoir être soi-même, sans devoir se plier à des diktats, à des coutumes avilissantes (oui, à des coutumes, donc) ou à des dogmes aliénants (à des dogmes tout courts, donc). Devoir se pleier à des lois qui entravent, est-ce donc une liberté ?

Agua de Março

Après la Toussaint, nous voilà plongés en pleines giboulées de mars, ou en pleine saison des pluies tropicale, j'hésite encore. Ce mois d'août pour le moins exotique est définitivement mon préféré. Reste seulement à déterminer si, ayant perdu mon parapluie (mettons cela sur le compte du déménagement, c'est facile, gratuit, et si cela se trouve c'est même un peu vrai), j'ai contracté un simple rhume ou une pneumonie. Alors Junior, quel effet cela fait que Maman éternue ? Je cours faire appeler Docteur Quinn et faire bouillir de l'eau pour en avoir le coeur net.

Mekanïk Destruktïw Kommandöh

Nous avons reçu aujourd'hui notre exemplaire numéroté de Quotidien Survival, la première bande dessinée de Tim, qui en plus d'être un copain est surtout un grand artiste. Et avec une spéciale dédicace, en plus ! -- YOUPI --

Allez donc y jeter un oeil. Et puis pendant que vous y êtes, allez jeter un oeil au reste de ses travaux : la Tim's Room est là, et mention spéciale pour le film animé Le Masque de la Mort Rouge.

mercredi 15 août 2007

La jalousie

En ce moment, le grand jeu de certain/e/s est de paraître le/la plus aigri/e possible. Je ne vais tout de même pas me justifier d'avoir eu l'audace de trouver un appartement à mon goût, d'attendre un bébé et de vivre en couple. Je sature un peu complètement des diatribes sans fin ici ou là : "gna gna gna, tu as de la chance alors que moi non", "on voit que tu as de l'argent alors que j'ai encore des soucis avec les huissiers, c'est trop horrible, tu te rends pas compte, toi qui es riche" (ouais, c'est marrant, en gagnant peu, économiser et avoir un budget, cela aide bien), "les couples, c'est rien que des connards, sauf toi, bien sûr" (excuse-moi, j'aurais dû t'envoyer un fax avant de croiser Alkayl), "je t'aiderai bien mais c'est vraiment pas de chance, dans trois semaines, j'ai piscine / mal aux genoux / un safari photo en Bretagne" (rayer les mention inutiles) et j'en passe qui n'ont aucunement conscience qu'on en bave tous et toutes un jour dans la vie, que bizarrement je n'ai pas fait semblant quand j'ai été en galère, que la chance, cela se titille et que pour obtenir ce que l'on veut, il faut lutter pied à pied. Et que cela n'a aucun lien avec les autres, avoir de belles opportunités n'est pas une attaque personnelle contre les jaloux en tous genres, qui eux n'hésiteront pas à aller se planquer dans un coin quand ils auront quelque bonheur à savourer.
Heureusement que ces gens-là sont hautement minoritaires dans mon entourage, et c'est même finalement une excellente chose, à la réflexion, car cela permet d'ouvrir plus grande encore notre porte à tous ceux et toutes celles qui n'ont pas cherché à fuir lorsque j'ai eu besoin d'eux, tous ceux et toutes celles qui ne me bavent pas sur les chaussures, tous ceux et toutes celles qui font toujours autant plaisir à voir, sincèrement.
Alors je ne vais pas m'empêcher de boire jusqu'à la lie cette période il est vrai plutôt faste comparée à tout ce qui a pu se passer avant, plutôt faste, tout étant relatif, disons que pour une fois je n'ai pas (trop) à me plaindre, même si tout est toujours perfectible.

Certain Renard Gascon, d’autres disent Normand,
Mourant presque de faim, vit au haut d’une treille
Des Raisins mûrs apparemment,
Et couverts d’une peau vermeille.
Le galand en eût fait volontiers un repas ;
Mais comme il n’y pouvait atteindre :
Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats.
Fit-il pas mieux que de se plaindre ?
Jean de La Fontaine, Fable XI, Livre III.

mardi 14 août 2007

On the Move (3)

Déménagement officiellement ter-mi-né !
Il ne reste plus maintenant qu'à décrasser furieusement l'ancien appartement, ce sont mes parents qui s'y collent. Et de leur plein gré, en plus, ils ont demandé (sont malades !). Tout pourvu qu'il passe l'état des lieux sans histoire.
Nous sommes donc actuellement dans la phase périlleuse parce que facile mais longue de l'emménagement. Et celle encore plus périlleuse où nous sommes financièrement raides.
Mais on est plutôt heureux.