Le Journal Extime de KQ

 


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POMPON

my pet!

HIRO

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mardi 19 février 2008

Producer

L'avantage du biberon nocturne, c'est qu'il me permet de découvrir la télévision, et pire encore, la télévision la nuit ! J'ai ainsi pu prendre conscience d'un énième changement dans le monde de la musique du spectacle des célébrités de la thune.
Avant, un producteur, dans les grandes lignes, c'était souvent soit l'homme à tête de vampire qui mettait négligemment sa main sur le haut de la cuisse de la donzelle : "Alors... Comme cela vous voulez faire de la musique / du cinéma ?", soit le fumeur de barreaux de chaises qui donnait son accord tacite : "C'est simple, vous pouvez faire tout ce que vous voulez du moment que vous changez tout et faites comme je le dis."
Il semblerait que les choses changent. Non qu'elles s'améliorent, n'exagérons rien, ni même qu'elles empirent (encore que...), mais bon, on connaît la chanson, celle-là gratuite, du o tempora, o mores.
Aujourd'hui, n'importe quel rappeur au son aussi inepte que sa propension au bling-bling pique les yeux peut s'ériger producteur et ainsi financer ce que bon lui semble, pourquoi pas. Mais on frôle le sublimement absurde quand ce même producteur en profite pour s'immiscer au rang de superstar unique du projet. Et l'interprète de passer au second plan, au rang d'accessoire, de chaîne en or qui brille autour du cou lucratif du producteur, comme le groupe One Republic qui braille sa meule quelconque sur toutes les chaînes de clips prémâchés, et probablement sur toutes les radios formatées label "jeune", mais qui n'est même pas crédité. En effet, ce morceau est attribué à Timbaland, qui jusqu'à peu était inconnu de mon univers et le sera à nouveau pas plus tard que demain, producteur à la chaîne pour format FM, criminal serial producer ès daubes, qui en plus d'avoir mis son nom en bas du contrat, apparaît dans le clip. Attention, scénario démentiel : c'est l'histoire d'un groupe au charisme inexistant qui chante en playback sa chanson molle dans un studio d'enregistrement en y croyant à mort tellement c'est intense, avec de l'autre côté de l'aquarium, devant la table de mixage, le producteur a l'air autosatisfait qui fait des yeah yeah, touche un bouton çà et là et lève le bras pour pousser le ciel en hochant du menton tant il est fier de ses pouliches braillasses et surtout de son propre talent de producteur. Après tout, c'est lui qui a eu l'idée de rajouter des boum poum tchak et d'enregistrer ses grognement onomatopées de rappeur pour sublimer la chose, comme autant de croûtons en carton dans de la soupe en poudre. C'est donc lui le "génie", les interprètes ne sont que des fioritures, des décorations. Les créditer ? Non mais et puis quoi encore ? Pourquoi pas créditer les guitares et les ampoules qui éclairent le studio ?
Décidément, le monde du show business, c'est un peu le rêve. Si on vit dans un monde parallèle de masochisme financier et de soumission absolue.

Heureusement qu'à côté de ces dérives, il y a des gens pour nous rappeler ce qu'est le rock, le vrai !

Si vous croisez Eddy Mitchell, merci de transmettre le message...

dimanche 27 janvier 2008

Un Violon, un Jambon

L'an dernier, lorsque j'étais hospitalisée, nombreux/ses furent ceux et celles qui m'ont soutenue dans cet enfermement thérapeutique. Mais avaient-ils/elles idée de toutes les affres du monde médical et de ses principes de sureté et de précaution ? J'en doute, car moi-même, j'ai été surprise à de nombreuses reprises. En particulier au niveau alimentaire, où j'ai mangé cinq semaines durant des choses immanquablement emballées dans de petites barquettes en plastique qui me comblaient de perplexité de par leur faculté à être en quantité excessive et à avoir systématiquement le même non-goût.
Et parfois, à toutes ces pensées et sensations s'ajoutaient une terreur paranormale. Savourons :

Et bon appétit, bien sûr !

EDIT 28/01/2008 : il m'a été demandé si la photo précédente était une vraie ou un trucage honteux (ce dont j'aurais pu être capable si j'avais un minimum de notions d'infographie et pas cinq chipolatas à chaque main). Et bien non, cette photo est absolument et irrémédiablement authentique, elle vient vraiment d'une barquette de jambon d'hôpital, et vraiment d'une barquette de jambon qui m'était destinée aux dates indiquées.

vendredi 25 janvier 2008

Comme les Rois Mages

"Sheila, quand elle serre les fesses, elle explose du visage."
"En tous cas, c'est formidable, elle vient de fêter ses 23 ans !"

Citations de moi-même, à l'instant-même, interloquée devant le visage de ladite Sheila.

dimanche 23 décembre 2007

Merry Xmas


Sexy Noël !

lundi 23 juillet 2007

Pop Corn

*tititititititi tititititititi titititititititititititititititititititititi*
Je suis une maudite des pop corns, j'ai trouvé mon infâme kryptonite. Après avoir tenté d'acheter tout simplement du maïs "spécial pop corn" estampillé "bienvenue aux States", et par-là même ruiné ma jolie cocotte minute, qui en porte encore les stigmates noirâtres en son intime fondement, j'ai décidé de faire comme là-bas, en achetant du vrai pop corn micro-ondable trop super facile inratable. Et j'ai fait tout comme il était indiqué, au iota près.
C'est au moment précis où le micro-onde s'est mis à fumer que j'ai compris.
Les pop corns, ce n'est définitivement pas pour moi.

Quand je pense que j'arrive à faire des choses subtiles et compliquées en cuisine, que je suis même plutôt douée, me faire laminer par du maïs à la con, vraiment, j'ai honte.

samedi 14 juillet 2007

Paranoïd Game

On s'amuse bien à la Golden League. Cela aurait pu être pire, déjà parce que l'athlète français n'a apparemment rien de grave, ensuite parce que cela aurait pu être un lanceur de javelot paralympique. Pour éviter ce genre d'incident, peut-être devrait-on autoriser les athlètes à lancer en compagnie de chiens guides, solidement attachés aux javelots.
J'ai honte.