Le Journal Extime de KQ

 


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jeudi 14 février 2008

B.Y.O.B.

JO : Spielberg se retire
Steven Spielberg abandonne son poste de conseiller artistique pour les Jeux Olympiques de Pékin. Le réalisateur américain a ainsi déclaré dans un communiqué : "à ce stade, je ne peux pas consacrer mon temps et mon énergie aux cérémonies des JO. Il faut plutôt que je fasse tout ce qui est en mon pouvoir pour contribuer à faire cesser les crimes inqualifiables commis contre l’humanité qui perdurent au Darfour". Spielberg avait souhaité rencontrer le président chinois, Hu Jintao, pour dénoncer le soutien de Pékin envers le régime soudanais mais le numéro un chinois n’avait pas donné suite à sa demande.
Source : France Info - 13/02/2008


Pathétique ! Que dire de plus pertinent face à la crise de conscience pitoyable de Steven Spielberg ?
En effet, le réalisateur n'avait jusque là aucun scrupule à collaborer avec la Chine, pays de la torture, de la peine de mort et de la censure mais après tout, en bon citoyen des États-Unis, cela n'allait que peu le faire tousser. Aucun problème donc avec ce qui peut se passer en Chine en matière de privations de libertés, de crimes et délits d'État, d'endoctrinement, de discriminations, de violence, de tout ce que l'on sait et de tout ce que l'on ne sait pas.
Non, tout cela ne posait aucun problème à M. Spielberg, qui se frottait les mains à l'idée de participer à la grande fête des Jeux Olympiques de Pékin et d'y mettre son nom ainsi que son talent sa renommée.
Mais voilà, à cause de sales gauchistes étatsuniens comme George Clooney, Susan Sarandon ou Mia Farrow, le génocide du Darfour ne fait peut-être pas la Une, Primaires obligent, mais au moins une partie des informations diffusées en Amérique du Nord. Alors bon, là, cela commençait à se voir que la Chine, c'est comme Disneyland, une superbe constellation de rêves pastels face caméra, une infernale machine à broyer en coulisses.
Donc Steven Spielberg a décidé de montrer la pureté de ses sentiments, la générosité de son âme si jolie et la noblesse de son oeuvre ("Attendez, j'ai fait la Liste de Schindler, je sais dénoncer et me mettre en danger pour mes idées..." : mieux vaut en rire !) en claquant la porte du projet Jeux Olympiques parce que c'est moche dans le show-business de là-bas de ne pas hurler que la "crise" au Darfour n'est ni plus ni moins qu'un génocide commis par des cinglés assoiffés de sang au Soudan, et que la Chine n'est pas vraiment dans l'"Axe du Bien" dans le cas présent.
Ce qui est tout à fait vrai, et il était autant appréciable qu'urgent que cela se sache enfin, mais avec un minimum d'honnêteté et d'humanité dépouillées du politiquement correct, n'y avait-il pas mille et une raisons d'être écœuré et révolté et de jeter l'éponge et l'opprobre bien avant sur cette riante prétendue République Populaire ?

mardi 12 février 2008

Back to Black

Amy Winehouse récompensée aux Grammy: un mauvais message selon Natalie Cole
La chanteuse Natalie Cole a estimé que le fait d'avoir récompensé par cinq "Grammy awards" la diva britannique controversée de la soul Amy Winehouse est "un mauvais message" envoyé à la jeunesse, indique lundi le site internet du magazine People.
"Je ne pense pas qu'elle aurait dû gagner (...) cela envoie un mauvais message à la jeunesse qui veut essayer de faire de la musique, à ceux qui essaient de le faire correctement et qui essaient réellement de bien se conduire", a déclaré Natalie Cole qui a participé dimanche à la cérémonie des "Grammy Awards". Amy Winehouse, 24 ans, a remporté cinq "Grammy Awards" à Los Angeles, dont celui de "meilleure révélation" et de "meilleur disque de l'année".
Mais la chanteuse douée est aussi connue pour ses excès de drogues en tous genres et d'alcool, une tendance avouée à l'automutilation, à l'anorexie et à la boulimie. Elle avait été hospitalisée pour une surdose cet été.
Natalie Cole, 58 ans, la fille du crooner Nat King Cole, a poursuivi: "nous devons arrêter de récompenser les mauvais comportements (...) elle (Amy Winehouse) doit se reprendre (...) c'est une question de discipline et de travail".
Natalie Cole a elle même dû faire face à des problèmes de drogue qu'elle a relatés dans son autobiographie Un ange sur mon épaule (2000).
La chanteuse a déploré que les récompenses délivrées dimanche par l'industrie musicale ne soit pas allées aux stars du R'n'B comme Beyoncé ou Rihanna "qui sont les gens que l'on devrait encourager".
Source : Le Monde (12.02.08)

En fin de compte, qu'est-ce qui gêne vraiment Natalie Cole ? Qu'elle n'ait pas eu de Grammy Awards lorsqu'elle-même était défoncée ? Que la gagnante soit Blanche ? Juive ? Britannique ? Jeune ? Qu'Amy Winehouse ne fasse pas du R'n'B à base de gros plan serré sur un cul lifté et un visage botoxé pour mieux masquer une absence de talent tant original qu'originel ? Que son père ne soit pas une légende de la musique et qu'elle ait dû réussir par elle-même ?
Ou peut-être n'a-t-elle même pas l'esprit en biais et a-t-elle simplement sombré dans la splendide mode qui consiste à faire parler de soi non par soi mais contre quelqu'un d'autre ?
Et puis de toutes façons, j'aime bien Amy Winehouse et je déteste cette mode du rhabillage pour l'hiver d'autrui à des fins de promotion personnelle qui séduit tant dans tout le show business, politique comprise.
Je vous laisse, je vais vomir.

vendredi 1 février 2008

Ce Matin, un Lapin...


De bien belles images de justice et de justesse, comme on aimerait en voir beaucoup plus souvent.

mercredi 23 janvier 2008

Prendre un Enfant par la Main

"Une homosexuelle française obtient le droit d’adopter
La Cour européenne des droits de l’homme vient de donner raison à une femme homosexuelle célibataire (une institutrice française), en condamnant la France pour discrimination sur le motif que « …le droit français autorise l’adoption d’un enfant par un célibataire, ouvrant ainsi la voie à l’adoption par une personne célibataire homosexuelle. » En 1998, le Conseil général du Jura avait en effet rejeté sa demande d’agrément. Motif : son homosexualité. Cette décision avait par la suite été confirmée par un arrêt du Conseil d’Etat en 2002. Du coup, la requérante a saisi la Cour européenne des droits de l’homme. A noter, qu’au titre du dommage moral, elle a obtenu 10 000 euros. Suite à cet arrêt, son avocate a indiqué que « désormais, moralement, l’administration française ne pourra plus refuser un agrément à un homosexuel ».
(22 Janvier 2008)"
Site du magazine Parents
Un grand pas en avant. Je suis ravie. La lutte continue.

mardi 22 janvier 2008

Krach Bum Bäng Zack Rüstung

C'est très illusoire, parce que je sais bien que comme à chaque fois, les conséquences finiront par se faire sentir sur les individus lambda que sont un peu tous les lecteurs/trices de ce Journal, à l'image, d'ailleurs, de ci-devant leur Reine : moi-même. Je sais bien que ce ne sont pas les comptes en banque des plus concerné/e/s mais bel et bien les nôtres qui vont en pâtir, à grands coups de baisse de croissance (pas de bol pour les précieux sondages de notre Gollum national)et de hausses des prix, puisque tout est bon pour augmenter les prix au noms d'hypothétiques rattrapages ou rééquilibrages de que-ne-sais-je, on trouve toujours.
Il n'empêche, je ne peux pas m'empêcher de bien rire devant tous et toutes ces boursicoteurs/teuses qui serrent les fesses actuellement, parce que leur système chéri où l'argent va à l'argent au détriment total de tout ce qui ne ressemble pas peu ou prou à un titre financier est actuellement sur une pente qui ravirait tout/e surfeur/euse des neiges.
Ami/e/ (ou pas !) manipulateur/trice de pognon à grande échelle, rejoins-nous dans la vie réelle, celle des êtres humains, celle des fins de mois difficiles qui peuvent commencer le 15, celle dont l'obsession n'est pas d'acheter, acheter, acheter, celle qui n'a pas de bouclier, ni fiscal ni légal pour affronter des baisses vertigineuses, celle qui ne passe pas sur i>Télé quand son portefeuille s'effondre. Celle des gens, en somme.

samedi 12 janvier 2008

Big Girl (You are Beautiful)

Je suis maudite. Marquée au fer rouge du Liban. Un sort très puissant aux boucles brunes m'a été jeté. J'ai été frappé d'un sceau flashy. Bref, je suis hantée par Mika.
Non que j'aime sa musique, bien au contraire, et c'est bien là le souci. Je n'ai rien contre ce garçon qui, de par sa musique, son déhanché venu d'ailleurs, sa faculté à glorifier la femme ronde et le fait que je le trouve mignon, doit être au moins pédé comme un sac à dos. Car oui, j'ai toujours pu repérer et m'acoquiner en moins de deux minutes trente avec le seul gay présent dans une foule de dix mille personnes. C'est comme cela, on a tous des superpouvoirs. Et de plus, quel homme aujourd'hui oserait hurler à qui veut l'entendre que les girondes sont charmantes, à part un homme qui n'y toucherait que pour lui piquer ses chaussures ? Si, si, j'ai même une preuve :

Hein, qu'est-ce que je disais ?
Mais revenons à nos moutons importés du pays du Cèdre. Je n'ai rien contre Mika pour le moment. Si je devais en vouloir personnellement à tous ceux et toutes celles dont la musique n'est à mes yeux et surtout à mes oreilles qu'une variété de soupe instantanée, il m'aurait fallu avoir le temps d'embaucher cette ordure de Bob Denard de son vivant. Et comme je n'ai jamais eu de brouettes de Francs CFA à dépenser allègrement, mon plan serait rapidement tombé à l'eau.
Pas plus, pas moins qu'une autre "star" coupable de musique top super funky fashion fluo, Mika, je devais n'en avoir rien à fiche, et cela aurait même été même très sain.
Mais... Depuis son apparition au pays magique des chanteurs et chanteuses à succès, cet homme me poursuit de son sourire et de ses tubes qui, honnêtement, sont quand même un peu tous les mêmes. Déjà, cela commençait mal : lancé en France par la référente musique auto-proclamée du Grand Journal de Canal+, la hautement détestable et conséquemment détestée Tania Bruna-Rosso ("Alors c'est ultra bien, parce que c'est trop le buzz sur Internet, et dans les boîtes à Paris, je ne vous dis pas, c'est frais, c'est hype, et en plus, la rédaction de Cosmopolitan adore !") par le biais d'un jingle qu'ils passaient en boucle, ad nauseam. La présence de la "Putafrange" parisianiste m'étant déjà épidermiquement pénible, il fallait en plus savourer jusqu'à la lie un extrait de ce nouveau chanteur, sorte de sous-Scissor Sisters en plus lisse et en moins bien.
Et là, ce qui aurait dû être la fin d'une énième découverte musicale pas désagréable mais insipide est devenu le début de la fin, les prémices d'un long cauchemar que je pensais soldé avec les promesses d'une nouvelle année alors qu'en fait non. Dès que j'allume la télévision (ce qui n'arrive pourtant pas souvent), que je tente d'écouter la radio RTL2 (ce qui est encore plus rare), ou que je me rends à un endroit quelconque, hop, Mika le diable en boîte à paillettes surgit et se rue dans mes oreilles avec ses décibels de chauve-souris que n'aurait pas reniés la référence ultime montrée plus haut qu'on lui colle aux fesses remuantes, si ce dernier était encore des nôtres et avait décidé de se montrer peu regardant sur ses disciples revendiqués. Voilà. C'est ma croix, c'est mon fardeau, partout où je passe, il est là.
Je ne le hais point, en fait même je m'en fous, alors la question est la suivante : POURQUOI ?
J'en appelle donc en conclusion aux cerveaux éclairés qui passent ici par hasard ou par habitude pour obtenir peut-être quelque solution afin de me débarrasser de cette malédiction et pouvoir enfin ne pas entendre Mika partout où je passe, afin que nous soyons tous les deux libres : lui de brailler et moi de m'en passer. Enfin !