Le Journal Extime de KQ

 


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POMPON

my pet!

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lundi 4 juin 2007

Motivés

Aperçu en encart publicitaire sur le site de DailyMotion :

Charmant, n'est-ce pas ? Non mais c'est vrai, quoi ! Comment ferions-nous s'il n'y avait pas de grands mâles branchés, musclés, savamment épilés et inondés de déodorant sensuel pour déclencher en nous les instincts de chiennes soumises que nous sommes ?
Y'EN A MARRE de ces conneries de phallocrates !

Tant qu'il le faudra.

Camarade Bourgeois(e)

Je le savais, je le savais, je le savais... Lors de mon premier tour dans un rayon de vêtements de grossesse, pour le jour où je devrai y passer, j'ai eu le soulagement de voir que ouf, il est [un peu] passé le temps où il fallait s'habiller au Vieux Campeur, genre "donnez-moi une tente iglou de votre plus beau marron, mais sans les sardines et avec un trou au sommet."
Et en passant devant les mannequins d'osier déformés, j'ai lancé à Alkayl : "Oh non, c'est pas vrai, je ne vais quand même pas ressembler à Moby Dick !". Bon évidemment que la réponse est oui, évidemment que je le savais, évidemment que c'était pour de rire. N'empêche que j'avais négligé l'arme fatale de notre bonne société à la française : la présence, en tout endroit concernant peu ou prou la reproduction, de la MST (Mocassins Serre-Tête), plaie terne, dévouée au Pape et toujours si fière de porter la vie sans pour autant avoir pris la peine de s'éclater au lit avant (pas de bol).
Ladite MST, accompagnée de sa môman MST (la même en pareil avec les rides qu'ont aux coins des yeux ceux et celles qui ont passé leur vie à juger tout ce qui ne portait pas le label Saint Nicolas du Chardonnet et à compter leur argent), entendant ma remarque, me lance un regard épouvanté, façon "sort de crucifixion niveau 10". Mille et un dieux païens, j'avais omis de m'auto-sanctifier au regard de mon statut de membre du grand tout portant la vie !
Si ce genre de phrases creuses ne me donnait pas envie de dépecer à crocs nus et si je n'en étais pas déjà à ma onzième damnation éternelle, j'aurais peut-être tremblé un peu et lui aurais arraché ses œillères pour les lui faire manger. Les étroits d'esprits peuvent être rassurés, leur fécondité, de toute confession, se porte apparemment pas mal.
EDIT : ma mère m'appelle en ce moment Miranda. Ceux et celles qui ont vu Sex & the City apprécieront...

dimanche 3 juin 2007

Looking for Freedom

L'avantage des idiots et malcomprenants de tout type, c'est qu'ils servent de bêtisier interactif quotidien. Tout ce qu'il ne faudra pas faire, en somme.
Pas plus tard qu'hier, donc, dans un bus anonyme où règnent en général une belle brochettes d'affectueux doux dingues, une "femme" était posée. Le vrai phénomène dont on rêve la nuit quand le croquemitaine est en vacances : maquillée à la pelle à tarte, les cheveux jaunes (Eau Oxygénée, parce que je le vaux bien !) gracieuse comme une brique et vive comme une huître, affublée d'un garçon d'une petite dizaine d'années dont le passe-temps consistait à hurler en se suspendant à tout ce qui était à sa portée. Son extrêmement mère ne levant pas l'ombre d'un bout de fesse pour lui expliquer qu'il gonflait un peu tout le monde et éventuellement lui mettait la honte. Non, loin de là, elle se contentait de lancer de vagues : "Vincent, tu arrêêêêêêtes...". Et la même de se retourner ensuite vers un homme qui se prenait apparemment fortement pour Johnny Hallyday en disant : "Mais je comprends pas, à l'école il est sage, il est même gentil."
Mais le plus infâme chez cette morue délavée, ce n'est même pas son manque flagrant de responsabilités et de neurones qui se touchent, c'est la coupe de cheveux qu'elle avait infligé à son rejeton abruti. Le petit Vincent, si sage à l'école et qui nous cassait bien les noix du reste, était en effet affublé d'une... mullette ! Cette discutable coupe de cheveux courts devant mais à la nuque longue qui a fait la gloire des footballeurs allemands et des plus grands acteurs du monde : David Hasselhoff et Gérard Klein en tête.
Finalement, à la place du petit Vincent, j'aurais peut-être eu aussi envie de faire payer à ma génitrice jusqu'à mon existence.
Salut, c'est Klein !
I believe in miracles, since you came along, you sexy thing...

vendredi 1 juin 2007

Newborn

Une nouvelle catégorie est née, en attendant que haricot (nom provisoire, voué à changer en fonction de la taille) pointe sa bille. Pour ceux et celles qui ne l'ont pas compris, ce n'est vraiment pas de pot, parce que loin de moi l'idée de devenir aussi décérébrée et crétinoïde que toutes celles qui poussent à la diarrhée mentale à grands coups de "nauséabonderies" et de nounours, coeurs, arc-en-ciels et autres.

jeudi 31 mai 2007

Starfuckers Incorporated

La boîte à cons a encore frappé. La meilleure des séries du moment HEROES, va être en effet et mille fois hélas diffusée sur TF1. Ce fait me navre, d'autant plus qu'il va sans doute signifier coupe sombres, coupures publicitaires d'espace disponible à rallonge, remaniements et j'en passe, mais surtout qu'il va signifier, et là c'est officiel, deux boulettes lamentables.
Tout d'abord des voix françaises pourries, où Peter, sous prétexte de sensibilité, devient plat et gnan gnan, Ando, sous prétexte de nationalité japonaise, parle comme une caricature guignolesque ("doubi, d'ai gané, deduis plein hau das !"), et Mohinder (MIAM), sous prétexte de nationalité indienne à l'accent très marqué, est affublé d'une voix de bourgeois maniéré, caricature post-coloniale victorienne.
Mais surtout, surtout... Le générique ! Nous passons en effet d'un générique sobre, court et mignon comme tout : à une bouse aussi hallucinante qu'hallucinée, où Kyo croise Evanescence et Tokio Hotel dans leurs plus mauvais jours : (mais qu'est-ce que c'est que cette matière ?).
Il nous avaient fait le coup du rap à deux centimes le quintal dans une certaine série fort médiocre au demeurant, où un bellâtre n'avait pas le temps car son esprit glissait ailleurs, voilà qu'il continuent à pré-établir une cible consommatrice de sms et de nouveautés éphémères en visant les pyjamettes et autres boutonneux asociaux des fond de cours de récré qui veulent devenir quelqu'un, le héros d'un autre du jour au lendemain.
Belle promotion affligeante pour une série intelligente et passionnante qui se voit vendue bradée par les marchands de bonheur sécuritaire comme une suite d'images ingérables/jetables pour adolescents qui ont mal à la vie.
Je suis atterrée.

Cela dit, regardez-là vite, cette série... mais en version originale.
Post Scriptum : désolée, Panda, pour le réveil violent, mais il fallait que tu saches.

lundi 28 mai 2007

Indomptable

Jusqu'à fin avril, j'avais deux emplois, l'avantage du mi-temps forcé d'un côté m'ayant forcé à compléter d'un autre côté.
Et voilà que mon premier contrat prenant fin, je n'ai pas été renouvelée. Passées les cinq minutes d'angoisse bassement pécuniaire, j'avoue malgré tout être satisfaite, voire même plutôt pas peu fière, de la raison qui a motivé la séparation contractuelle.
En substance, on me reproche d'être trop froide, trop distante dès qu'il s'agit de travail. Faudrait-il que la prochaine fois, je tape dans le dos de tout le monde, je cire des pompes et me montre plus que laxiste et ainsi contraire à toute fiabilité professionnelle ? Cela n'a jamais été mon style, et de fait, je n'aurais pu m'y résoudre. Déjà qu'être polie et courtoise avec des fils/filles de bourgeois nouveaux riches qui se prennent pour des cerveaux sous prétexte qu'ils ont la marque des lunettes de ski en février et des vases en terre cuite marocaine à exhiber en septembre me demandait déjà un bel effort, déjà qu'être professionnelle et bosseuse face à des personnes d'intelligence relative pour qui le travail ne sert à rien, puisqu'ils ont de l'argent et qu'ils sont blancs, ce qui les place selon leurs propres dires d'autorité au-dessus du commun des mortels qui ne gagne pas 4000 € à 5000 € par mois (ben quoi, c'est à peine au-dessus du smic, non ?) me demandait un sacrifice éthique et moral, vite compensé par le fait que j'aime travailler et ne le fait pas trop mal et que pas mal de mes ex-collègues étaient et sont certainement toujours bien sympathiques. C'est déjà cela !
Non, finalement, rétrospectivement, qu'ils m'aient écarté pour n'avoir pas courbé l'échine et m'être montré tout sauf familière et hypocritement copine avec ce qui correspond de quand même bien près à ma définition du/de la sombre connard/sse, cela fait bien plaisir.

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