Le Journal Extime de KQ

 


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POMPON

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dimanche 25 mars 2007

Chapeau

Chapeau
Nous voyons un homme
Il trouve un chapeau
Et se demande
à qui ce chapeau a-t-il appartenu
Le propriétaire était-il dangereux
Pitoyable
Fou
Criminel
Effroyable
Hypocrite
Charmant
Beau
Lâche
Pouvais-tu prendre un verre avec lui
Te faisait-il rire
L’homme met le chapeau
Le chapeau lui va
Je ne suis pas tous les personnages que je peux imaginer sous mon chapeau,
mais bien pour la plupart
Tout ce qui me vient à l’esprit est souvenir, personnel, autobiographique,
Mais jamais une confession ou une déclaration.
Celui qui, dans ce spectacle cherche l’essentiel entre moi et ce que je joue, se trompe.
Cela vaut la peine de ne pas chercher dans le territoire entre ce qui est joué et l’acteur,
Mais entre l’acteur et le spectateur.
Comme l’écrivain Amos Oz le dit :
« demande à toi-même, sur toi-même »
et la réponse est la vérité que tu gardes pour toi-même,
Comme l’homme garde son chapeau.

HERMAN VAN VEEN
Pour en savoir plus sur ce grand homme, aux talents aussi divers que variés, c'est par là.

The Robbery

Mlle --------- SOLANGE / cote d'ivoire
AIDE MOI S'il vous plait
Cher ,
Permettez-moi de vous informer de mon desir d'entre dans le rapport d'affaires avec vous. J'ai obtenu votre nom et contact de la chambre de commerce de cote d'ivoire. J'ai prie plus et après cela j'ai choisi votre nom entre tant d'autres . je pense que vous etes digne de la recommandation de ma prière. je me nomme Mlle --------- Solange la seule fille des defunts M. et Mme --------- HERVE père etait un negociant de cacao et exploitant d'or à Abidjan la capital economique de la Cote d'Ivoire, mon père a ete empoisonne par ses associes d'affaires. j'aimerais que vous me temoignez votre confiance afin que je fasse des affaires avec vous. Ainsi je n'aurai aucune hesitation, me fier vous pour des affaires simples et sincères. Ma mère est morte quand j'etais un bebe et depuis lors mon père m'a pris a sa charge. Avant la mort de mon père le 29novembre 2002 à abidjan. Avant son deces il m'a appelé au chevet et m'expliqua qu'il avait la somme de douze millions cinq cents mille dollars USD ($12,500.000) dans un compte d'ordre fixe/ordre dans la banque principale ici à abidjan il l'a deposé à mon nom comme etant le beneficiare de cet heritage. Il m'a egalement explique que c'etait en raison de cette richesse qu'il a ete empoisonne par ses associes d'affaires. Il à aussi conseillé de chercher un associe etranger dans un pays de mon choix ou je transfererai cet argent et l'employerai dans des investissements tel que la gestion de biens immobiliers ou la gestion d'hotel. Monsieur, je cherche honorablement votre aide des manières suivantes:
(1) pour fournir un compte bancaire sur lequel transferer cet argent.
(2) pour servir de gardien de ces fonds puisque j'ai seulement 22 ans.
(3) Pour m'aider à immigrer dans votre pays avec une attestation de residence afin que je puisse y poursuivre mes etudes.
Ainsi dit , je suis dispose à vous offrir 15% de toute la somme qui represente mon heritage en compensation pour votre effort après le transfert de ces fonds sur votre compte. En outre, vous indiquez vos options pour m'aider sachant pour moi, j'ai la foi que cette transaction peut se faire le plus vite possible. J'aimerai avoir votre point de vue sur la question et cela selon votre disponibilite. Vous pourrez me joindre dès reception du present message a mon email. (s----------@yahoo.com)
Merci , que Dieu vous benisse immensement. --------- Solange
Au-delà du fait que ce genre de messages pollue ma boîte en plus du tri à faire entre les publicités, les 'phishings', 'spams', 'scams', et les gens de bonne naïveté peu scrupuleux quant à faire tourner tout un tas de choses de par sa fréquence, ses fautes délicieuses en tous genres, je me pose une question toute bête : qui peut tomber pour de vrai dans ce genre de piège ?

dimanche 18 mars 2007

I Drove All Night

Scène de vie d'un samedi, quelque part en centre ville.
J'allais m'enquérir de ma lecture du week-end, et en marchant tranquillement, je vois une voiture garée, posée, stationnée, larguée comme une bouse à moitié sur la route, à moitié sur le trottoir, à moitié sur la piste cyclable. Bon, je sais, cela fait trois moitiés, mais c'était une grande voiture. Et alors même que je la croise, blasée mais même pas plus que cela (l'habitude...), et surtout beaucoup moins énervée que la longue file klaxonnante derrière ladite voiture, une femme en sort en trombe et me saute dessus en me disant d'autorité, sans bonjour, ni merci, ni rien : "Vous ne pouvez pas surveiller ma voiture, je dois aller chercher une dame." Et moi de lui répondre : "Mais bien sûr ... que non !" Et là, outrée jusqu'au sang, elle se met à hurler : "Mais vous ne comprenez rien, je dois aller la chercher, je ne peux pas conduire, moi !" Ce à quoi je n'ai pu que réponre simplement : "Le Code de la Route est aussi valable pour vous." Et de lui montrer de la main trois places plus loin, une place de taxi inutilisée et cinq places plus loin, une place de parking, une vraie, libre et de plus gratuite. Si sa voiture avait pu attérir là, elle pouvait bien attérir cinq places de stationnement plus loin, non ?
Mais que pensait-elle, au juste ? Qu'il était normal qu'elle se considère comme au-dessus de la mêlée, que sa sainte voiture soit posée selon son bon plaisir et que la première personne qui passe la bichonne et surveille une éventuelle arrivée des flics ?
C'est étrange et pas nécessairement en rapport, mais cela m'a rappelé ce paradoxe entre l'histoire habituelle d'un homme bourré comme un coing qui rentre de boîte, percute et tue net trois jeunes en roulant à toute bombe et à que l'on va gentiment condamner à de la prison avec surcis (et encore) en levant les yeux aux ciel 'ah la la, les ravages le l'alcool, c'est bien triste, j'vous jure, ma brave dame' et ce petit footeux crétin qui, ayant balancé un fumigène qui n'a touché personne, a été arrêté, jugé en comparution immédiate et a pris six mois fermes.
Et par ricochet, cela m'a rappelé le cri du coeur de cette femme désespérée au journal télévisé il y a quelques années, qui venait de voir son mari mourir, fauché par une voiture lancée à pleine vitesse par un conducteur ordinaire qui avait tous les droits, puisque, comme l'écrasante majorité des conducteurs, il avait laissé à la consigne son cerveau et son humilité en échange de ses clés de véhicule. Cette femme a simplement déclaré : "Je m'adresse à tous les assassins, à tous les meurtriers. Si vous voulez échapper à la justice, n'achetez pas d'armes à feu, prenez simplement votre bagnole et le tour est joué."
Et pendant ce temps là, les gouvernements successifs se donnent bonne conscience avec des glissements linguistiques ridicules et des campagnes de publicités toujours plus inutiles.
Et pendant ce temps là, quelques candidats draguent les bas fonds de l'électorat en parlant d'amnistie potentielle des amendes...

lundi 12 mars 2007

Fly Me to the Moon

Décidemment, je ne m'en lasse pas. Toi aussi mon frère, toi aussi ma soeur, viens voler yogiquement avec moi pour résoudre les problèmes de chômage, dire adieu à ton coccyx et saluer l'initiative du vieux scout triste (totem : une bouteille d'huile de colza bio à cheveux) qui porte si bien son patronyme.

Bon, cela pique un peu les genoux au début mais si la libération du monde est à ce prix...

dimanche 11 mars 2007

Jeune Demoiselle

"Je sais que je ne suis pas une bombe latine, ni une bombe platine, DJ..." (transcription librement francisée) - Diam's
"Oui, en même temps, si Diam's était un canon, ce serait plutôt la groß Bertha." - Alkayl

samedi 10 mars 2007

Prayer For a Duck

Quand SLB offre de bien jolies cartes à Alkayl, que finit-il par se passer en un samedi après-midi particulièrement non productif et avec l'aide d'un cadre ?

(Désolée pour la qualité navrante de la photo, je gère mal les flashes)

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