Le Journal Extime de KQ

 


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POMPON

my pet!

HIRO

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mardi 22 janvier 2008

Krach Bum Bäng Zack Rüstung

C'est très illusoire, parce que je sais bien que comme à chaque fois, les conséquences finiront par se faire sentir sur les individus lambda que sont un peu tous les lecteurs/trices de ce Journal, à l'image, d'ailleurs, de ci-devant leur Reine : moi-même. Je sais bien que ce ne sont pas les comptes en banque des plus concerné/e/s mais bel et bien les nôtres qui vont en pâtir, à grands coups de baisse de croissance (pas de bol pour les précieux sondages de notre Gollum national)et de hausses des prix, puisque tout est bon pour augmenter les prix au noms d'hypothétiques rattrapages ou rééquilibrages de que-ne-sais-je, on trouve toujours.
Il n'empêche, je ne peux pas m'empêcher de bien rire devant tous et toutes ces boursicoteurs/teuses qui serrent les fesses actuellement, parce que leur système chéri où l'argent va à l'argent au détriment total de tout ce qui ne ressemble pas peu ou prou à un titre financier est actuellement sur une pente qui ravirait tout/e surfeur/euse des neiges.
Ami/e/ (ou pas !) manipulateur/trice de pognon à grande échelle, rejoins-nous dans la vie réelle, celle des êtres humains, celle des fins de mois difficiles qui peuvent commencer le 15, celle dont l'obsession n'est pas d'acheter, acheter, acheter, celle qui n'a pas de bouclier, ni fiscal ni légal pour affronter des baisses vertigineuses, celle qui ne passe pas sur i>Télé quand son portefeuille s'effondre. Celle des gens, en somme.

samedi 12 janvier 2008

Big Girl (You are Beautiful)

Je suis maudite. Marquée au fer rouge du Liban. Un sort très puissant aux boucles brunes m'a été jeté. J'ai été frappé d'un sceau flashy. Bref, je suis hantée par Mika.
Non que j'aime sa musique, bien au contraire, et c'est bien là le souci. Je n'ai rien contre ce garçon qui, de par sa musique, son déhanché venu d'ailleurs, sa faculté à glorifier la femme ronde et le fait que je le trouve mignon, doit être au moins pédé comme un sac à dos. Car oui, j'ai toujours pu repérer et m'acoquiner en moins de deux minutes trente avec le seul gay présent dans une foule de dix mille personnes. C'est comme cela, on a tous des superpouvoirs. Et de plus, quel homme aujourd'hui oserait hurler à qui veut l'entendre que les girondes sont charmantes, à part un homme qui n'y toucherait que pour lui piquer ses chaussures ? Si, si, j'ai même une preuve :

Hein, qu'est-ce que je disais ?
Mais revenons à nos moutons importés du pays du Cèdre. Je n'ai rien contre Mika pour le moment. Si je devais en vouloir personnellement à tous ceux et toutes celles dont la musique n'est à mes yeux et surtout à mes oreilles qu'une variété de soupe instantanée, il m'aurait fallu avoir le temps d'embaucher cette ordure de Bob Denard de son vivant. Et comme je n'ai jamais eu de brouettes de Francs CFA à dépenser allègrement, mon plan serait rapidement tombé à l'eau.
Pas plus, pas moins qu'une autre "star" coupable de musique top super funky fashion fluo, Mika, je devais n'en avoir rien à fiche, et cela aurait même été même très sain.
Mais... Depuis son apparition au pays magique des chanteurs et chanteuses à succès, cet homme me poursuit de son sourire et de ses tubes qui, honnêtement, sont quand même un peu tous les mêmes. Déjà, cela commençait mal : lancé en France par la référente musique auto-proclamée du Grand Journal de Canal+, la hautement détestable et conséquemment détestée Tania Bruna-Rosso ("Alors c'est ultra bien, parce que c'est trop le buzz sur Internet, et dans les boîtes à Paris, je ne vous dis pas, c'est frais, c'est hype, et en plus, la rédaction de Cosmopolitan adore !") par le biais d'un jingle qu'ils passaient en boucle, ad nauseam. La présence de la "Putafrange" parisianiste m'étant déjà épidermiquement pénible, il fallait en plus savourer jusqu'à la lie un extrait de ce nouveau chanteur, sorte de sous-Scissor Sisters en plus lisse et en moins bien.
Et là, ce qui aurait dû être la fin d'une énième découverte musicale pas désagréable mais insipide est devenu le début de la fin, les prémices d'un long cauchemar que je pensais soldé avec les promesses d'une nouvelle année alors qu'en fait non. Dès que j'allume la télévision (ce qui n'arrive pourtant pas souvent), que je tente d'écouter la radio RTL2 (ce qui est encore plus rare), ou que je me rends à un endroit quelconque, hop, Mika le diable en boîte à paillettes surgit et se rue dans mes oreilles avec ses décibels de chauve-souris que n'aurait pas reniés la référence ultime montrée plus haut qu'on lui colle aux fesses remuantes, si ce dernier était encore des nôtres et avait décidé de se montrer peu regardant sur ses disciples revendiqués. Voilà. C'est ma croix, c'est mon fardeau, partout où je passe, il est là.
Je ne le hais point, en fait même je m'en fous, alors la question est la suivante : POURQUOI ?
J'en appelle donc en conclusion aux cerveaux éclairés qui passent ici par hasard ou par habitude pour obtenir peut-être quelque solution afin de me débarrasser de cette malédiction et pouvoir enfin ne pas entendre Mika partout où je passe, afin que nous soyons tous les deux libres : lui de brailler et moi de m'en passer. Enfin !

vendredi 4 janvier 2008

I Want Your Sex

Je ne regarde quasiment jamais la télévision. Et des fois, je me dis que je dois en louper, des choses. Preuve en est de cette bande annonce pour un téléfilm quelconque dont je ne connais même pas le titre :
"Si j'avais deux clitoris, je ne ferais pas souvent le ménage."
J'en suis encore toute soufflée. Zut, j'ai pas fini de récurer mon appartement, moi !

500 connards...

Bon évidemment, je ne vais pas applaudir quelques fous furieux assoiffés de sang et sans doute de thune qui vont larder à tour de bras des étrangers, mais à chaque chose, même la pire, malheur est bon.
Le rallye autrefois appelé Paris-Dakar depuis appelé "de n'importe où chez les riches blancs à n'importe où chez les petits noirs pauvres qu'on écrase à grands coups d'accélérateur en mazoutant le désert" a été annulé pour cette année.
Dans la mesure où l'on ne pourra malheureusement pas revenir en arrière et changer la tragédie de ces français assassinés en Mauritanie, disons que c'est toujours cela de pris.

- 2008, année du fiel -

dimanche 23 décembre 2007

Merry Xmas


Sexy Noël !

samedi 15 décembre 2007

The Letter

Chère Zazie,
Je viens d'apercevoir à la télévision votre nouveau clip. Celui où vous gigotez dans une pantomime à la Monty Pythons pour vendre des nouveaux forfaits de téléphonie mobile présentés comme "mythiques". Et ce n'est même pas vous qui chantez, un comble. Ah, vraiment, ces commerciaux SFR sont des chiens.
J'ai déjà tout ce qu'il me faut en matière de téléphonie mobile, et je ne suis que très peu cliente de manière générale, je vous remercie donc de ce démarchage top tendance mais me dois de décliner. De plus, je sature de tous les marchand/e/s de tapis, surtout lorsqu'ils/elles ne vendent même pas de tapis, qui viennent gratter à ma porte.
Cela dit, cette lettre a un but. Car oui, chère Zazie, j'ai une question à vous poser. Et même plusieurs. Vous qui défendez chez beaucoup et à mon étonnement quotidien une certaine idée de la charité, médiatisée et starisée, qu'allez-vous donc faire de tout cet argent qu'SFR n'a pas manqué de vous verser, car une image et une respectabilité, cela se monnaye ? Allez-vous, vous si prompte à tendre une main non solidaire mais fermement quêteuse à de nombreuses personnes issues de classes basses et moyennes pour qu'ils et elles achètent votre voix et votre générosité annuelle afin de financer les Restos du Cœur et vos séjours d'"enfoirée" dans les hôtels qu'ils/elles ne verront jamais qu'en photo dans Gala, allez-vous, donc, verser directement cette somme à cette oeuvre caritative tristement nécessaire et cruellement dans le besoin ? Ou peut-être allez-vous, vous si avide à faire emprisonner n'importe quel/le adolescent/e qui économise pour se payer son Biactol et ses clopes et serait assez bravache et atrocement malhonnête pour télécharger illégalement quelques unes de vos chansons qui, pourtant, ne me semblent pas être écrites et interprétées à perte de votre part, allez-vous, disais-je, le verser à la brave milice policière qui jettera tantôt en prison tout fou égaré sur un serveur de peer-to-peer ?
Ces questions longues comme un jour passé à vivre au bord du Canal Saint-Martin ne vous affligeront que peu, il est vrai. Mais cet argent, nul doute qu'il peut apparaître comme paradoxal. Ce qui me rassure, c'est que vous devez vous consoler aisément de cette indécence en chantant passionnément et proprement pendant que d'autres, qui mettent les deux mains dans des cartons de boîtes de conserve pour les distribuer dans le froid et le petit matin à des gens qui ne sentent pas la haute-couture, vont acheter la compilation de soupes de chansons millésimées, de la brume plein les yeux devant votre côté "si proche du peuple".
Chère Zazie, chère Madame Truchis de Varennes, vous êtes un modèle dans cette nouvelle France qui se lève tôt où tout, de la politique à l'argent, devient, pour reprendre le mot du chef, "décomplexé". Encore que je ne serais pas surprise d'apprendre que vous vous passionnez actuellement pour les agences immobilières helvétiques, et pas seulement pour les fromages et le chocolat.
L'avantage du vouvoiement, c'est qu'il peut être à la fois une preuve de respect, de méconnaissance, de mépris et de distance. Permettez-moi de vous offrir le premier, cela peut toujours vous servir.
Salutations, ou pas,
Killer Queen.

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