Il y a des jours comme cela. Des jours où on voudrait mettre la tête des gens entre deux briques. Ou mieux,
dans une brique (
rires sadiques de psychopathe en rêve de grandeur démoniaque). Des jours comme aujourd'hui.
La matinée avait pourtant bien commencé, très bien même. Tôt, mais bien. Avec le
canard et la mini-chatte, à dépenser confortablement des sous sur
Amazon. Ce n'est pas futile, c'est
Émilie Simon.
Et puis je suis partie travailler.
Et là , c'est le drame.
Je ne sais pas ce qui est le plus pénible, en fait.
Hypothèse 1 : la tripotée des valeureux/ses commerciaux/ales en séminaire à côté qui ont littéralement envahi le tramway sous mon nez avec leurs valises, leurs costards et tailleurs froissés de la veille, leurs bonnes têtes de
beaufs vainqueurs et leurs voix stridentes ou grasses qui portent douloureusement. Cette impression atroce que les abruti/e/s détestables de
Caméra Café ont débarqué dans ces lieux qu'ils font immédiatement leurs, en braillant (et dans ce domaine, ils ont un fort potentiel
de winners top marketing tendance) leurs vies pourtant même pas passionantes (ce serait au moins cela de pris). En riant lourdement et en tartinant leurs hypocrisies façon "esprit de la boîte" qui me feront toujours frémir. Une demi-heure cernée de toute cette marée bruyante, j'ai cru devenir dingue.
Hypothèse 2 : l'arrivée sur le lieu de travail. Il ne m'a pas fallu plus qu'une minute, additionnée aux cinq minutes de retard général, pour me rendre compte que les quatre personnes avec qui je devais travailler ce matin sont des incapables lymphatiques (
et je ne suis pas sûre de savoir ce qui m'insupporte le plus des deux) même pas fichues de me respecter, de respecter un travail pourtant choisi, qui considèrent normal que je sois à jour et pointue, naturel qu'elles ne le soient pas, les pauvres choupettes, elles ont
tellement de problèmes dans la vie, elles sont
tellement découragées, elles ont
tellement de choses à faire,
tellement de soucis. Chienne de vie qui ne fait rien que les martyriser et qui s'acharne sur elles en laissant, je présume, le reste du monde à sa joie d'être peinard.
Mais quand est-ce que certain/e/s apprendront à serrer un tout petit peu les dents ?
Hypothèse 3 : et je n'oublie rien. Je pense surtout à une personne dont la conception de l'amitié est quand même plutôt "différente". C'est adorable de ne pas donner de nouvelles depuis plus d'un mois, ni même de daigner répondre à mes appels et mes messages quand on est censé être une amie, quand on me doit de l'argent et qu'il y avait comme qui dirait comme qui dirait mon anniversaire pas loin.
¡ CrÃa cuervos... y te sacarán los ojos !
OUI, JE BOUDE !
... J'ai souvenance d'un fieffé malade mental qui, dans ces délires paranoïaques, a bien fait d'avoir tort en prétendant que j'étais la grande sorcière du Chaos.
Vite, une chanson du bonheur !
*respire*