Le Journal Extime de KQ

 


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mercredi 20 février 2008

On My Way Back Home

ÇA Y EST, OLYMPE NETWORK EST RÉPARÉ !
RENDEZ-VOUS [ENFIN] SUR MON JOURNAL EXTIME PAR LÀ-BAS...

mardi 19 février 2008

Producer

L'avantage du biberon nocturne, c'est qu'il me permet de découvrir la télévision, et pire encore, la télévision la nuit ! J'ai ainsi pu prendre conscience d'un énième changement dans le monde de la musique du spectacle des célébrités de la thune.
Avant, un producteur, dans les grandes lignes, c'était souvent soit l'homme à tête de vampire qui mettait négligemment sa main sur le haut de la cuisse de la donzelle : "Alors... Comme cela vous voulez faire de la musique / du cinéma ?", soit le fumeur de barreaux de chaises qui donnait son accord tacite : "C'est simple, vous pouvez faire tout ce que vous voulez du moment que vous changez tout et faites comme je le dis."
Il semblerait que les choses changent. Non qu'elles s'améliorent, n'exagérons rien, ni même qu'elles empirent (encore que...), mais bon, on connaît la chanson, celle-là gratuite, du o tempora, o mores.
Aujourd'hui, n'importe quel rappeur au son aussi inepte que sa propension au bling-bling pique les yeux peut s'ériger producteur et ainsi financer ce que bon lui semble, pourquoi pas. Mais on frôle le sublimement absurde quand ce même producteur en profite pour s'immiscer au rang de superstar unique du projet. Et l'interprète de passer au second plan, au rang d'accessoire, de chaîne en or qui brille autour du cou lucratif du producteur, comme le groupe One Republic qui braille sa meule quelconque sur toutes les chaînes de clips prémâchés, et probablement sur toutes les radios formatées label "jeune", mais qui n'est même pas crédité. En effet, ce morceau est attribué à Timbaland, qui jusqu'à peu était inconnu de mon univers et le sera à nouveau pas plus tard que demain, producteur à la chaîne pour format FM, criminal serial producer ès daubes, qui en plus d'avoir mis son nom en bas du contrat, apparaît dans le clip. Attention, scénario démentiel : c'est l'histoire d'un groupe au charisme inexistant qui chante en playback sa chanson molle dans un studio d'enregistrement en y croyant à mort tellement c'est intense, avec de l'autre côté de l'aquarium, devant la table de mixage, le producteur a l'air autosatisfait qui fait des yeah yeah, touche un bouton çà et là et lève le bras pour pousser le ciel en hochant du menton tant il est fier de ses pouliches braillasses et surtout de son propre talent de producteur. Après tout, c'est lui qui a eu l'idée de rajouter des boum poum tchak et d'enregistrer ses grognement onomatopées de rappeur pour sublimer la chose, comme autant de croûtons en carton dans de la soupe en poudre. C'est donc lui le "génie", les interprètes ne sont que des fioritures, des décorations. Les créditer ? Non mais et puis quoi encore ? Pourquoi pas créditer les guitares et les ampoules qui éclairent le studio ?
Décidément, le monde du show business, c'est un peu le rêve. Si on vit dans un monde parallèle de masochisme financier et de soumission absolue.

Heureusement qu'à côté de ces dérives, il y a des gens pour nous rappeler ce qu'est le rock, le vrai !

Si vous croisez Eddy Mitchell, merci de transmettre le message...

lundi 18 février 2008

Masterpiece

Au milieu des limbes de l'oubli, il y a quelques personnes qui savent malgré tout se soucier de moi. Et pas des moindres, puisque dans le lot, je peux compter les Lutins, ci-devant neveu de presque sept ans et nièce de cinq ans extrêmement créatifs et attentifs qui ont réalisé des jolies petites œuvres à mon intention.
Des coloriages :

Un message clair et concis, de l'art brut.
Des dessins :

Celui avec les fleurs, c'est mon préféré, je le trouve vraiment chouette !
Et enfin des collages aux postulats artistiques indéniables, malgré des choix involontairement très... disons... spéciaux :

Notons ici la présence de produits à base d'ananas ainsi qu'un engrais, pour accélérer la croissance de Marja, peut-être.

Notons là l'apparition de la riante Marine Le Pen qui se réjouit de la montée des marches du roi de la presse dite 'people' Nicolas Sarkozy sous l'oeil de Julien Doré (nouveau produit 'atalentueux' et pathétique de la télé, en vente au rayon frais, date imite de consommation très proche), ainsi qu'une métaphore de l'accident de voiture sous forme d'un subtil avant / après savamment dissimulé.
Les Lutins ont du talent, c'est incontestable. En tous cas, cela m'a beaucoup plu.

Upside Down

Babou : "Mais pourquoi ton livret de CD est écrit à l'envers ?"
KQ : "C'est parce que tu le prends dans le mauvais sens, en fait."
Piléa : "Et en fait, cela marche pareil avec les livres."

jeudi 14 février 2008

B.Y.O.B.

JO : Spielberg se retire
Steven Spielberg abandonne son poste de conseiller artistique pour les Jeux Olympiques de Pékin. Le réalisateur américain a ainsi déclaré dans un communiqué : "à ce stade, je ne peux pas consacrer mon temps et mon énergie aux cérémonies des JO. Il faut plutôt que je fasse tout ce qui est en mon pouvoir pour contribuer à faire cesser les crimes inqualifiables commis contre l’humanité qui perdurent au Darfour". Spielberg avait souhaité rencontrer le président chinois, Hu Jintao, pour dénoncer le soutien de Pékin envers le régime soudanais mais le numéro un chinois n’avait pas donné suite à sa demande.
Source : France Info - 13/02/2008


Pathétique ! Que dire de plus pertinent face à la crise de conscience pitoyable de Steven Spielberg ?
En effet, le réalisateur n'avait jusque là aucun scrupule à collaborer avec la Chine, pays de la torture, de la peine de mort et de la censure mais après tout, en bon citoyen des États-Unis, cela n'allait que peu le faire tousser. Aucun problème donc avec ce qui peut se passer en Chine en matière de privations de libertés, de crimes et délits d'État, d'endoctrinement, de discriminations, de violence, de tout ce que l'on sait et de tout ce que l'on ne sait pas.
Non, tout cela ne posait aucun problème à M. Spielberg, qui se frottait les mains à l'idée de participer à la grande fête des Jeux Olympiques de Pékin et d'y mettre son nom ainsi que son talent sa renommée.
Mais voilà, à cause de sales gauchistes étatsuniens comme George Clooney, Susan Sarandon ou Mia Farrow, le génocide du Darfour ne fait peut-être pas la Une, Primaires obligent, mais au moins une partie des informations diffusées en Amérique du Nord. Alors bon, là, cela commençait à se voir que la Chine, c'est comme Disneyland, une superbe constellation de rêves pastels face caméra, une infernale machine à broyer en coulisses.
Donc Steven Spielberg a décidé de montrer la pureté de ses sentiments, la générosité de son âme si jolie et la noblesse de son oeuvre ("Attendez, j'ai fait la Liste de Schindler, je sais dénoncer et me mettre en danger pour mes idées..." : mieux vaut en rire !) en claquant la porte du projet Jeux Olympiques parce que c'est moche dans le show-business de là-bas de ne pas hurler que la "crise" au Darfour n'est ni plus ni moins qu'un génocide commis par des cinglés assoiffés de sang au Soudan, et que la Chine n'est pas vraiment dans l'"Axe du Bien" dans le cas présent.
Ce qui est tout à fait vrai, et il était autant appréciable qu'urgent que cela se sache enfin, mais avec un minimum d'honnêteté et d'humanité dépouillées du politiquement correct, n'y avait-il pas mille et une raisons d'être écœuré et révolté et de jeter l'éponge et l'opprobre bien avant sur cette riante prétendue République Populaire ?

Nothing Else Matters

Bon, comme c'est la Saint Valentin, bonne fête au gluon de l'amûûr..., le grand jeu du jour sera de déterminer quel est, selon l'immense public de trois névropathes et demi qui visitent ce Journal, LE slow qui tue pour emballer grave.
Pour ma part, le choix était vaste, bien trop vaste pour en déterminer un seul, alors j'ai choisi celui qui, en plus d'être une ballade écrite très justement pour serrer, me rappelle surtout de bien jolis souvenirs (confessions intimes day) :

Ah, c'est ça de vivre avec un métalleux !
Alors, j'attends une avalanche de commentaires...

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